La Gare s’impose comme une nouvelle centralité bulloise et son rayonnement vers les sites stratégiques de la ville sont renforcés par trois axes clairs.
L’intention est d’identifier les axes existant dans la structure de la ville, afin de les prolonger sur le plateau de la Gare et structurer les nouvelles pièces urbaines. Cette démarche conduit à un prolongement de l’avenue de la gare, grâce à la démolition de l’ancienne gare. La nouvelle perspective offerte débouche désormais sur le dépôt de train historique, située au sud des voies, qui devient la nouvelle gare.
La nouvelle gare réunit un ensemble de services, tout en conservant partiellement son rôle de stockage pour les « trains chocolat et fondue », rappelant l’identité régionale du site et proposant une touche originale et conviviale
La place de la Gare, au sud, crée le lien avec la gare routière, qui dispose également des fonctionnalités du bâtiment de la gare. Au nord, le parvis de la gare est situé en contrebas des voies, de plain-pied avec le passage sous-voies. La place est très végétale et permet l’accès aux différentes modes de transport (vélostation, bus urbains, taxis).
Les pièces urbaines sont définies par des fronts sur les rues et définissant des îlots ouverts protégé des nuisances environnantes. Les différentes pièces urbaines sont traversées par des passages de mobilité douce.
La voie étroite en direction de Broc et Montbovon est transformée en ligne de tram, permettant à la gare d’assumer son rôle tout offrant un plateau de la gare ouvert aux mobilités douces.
La proposition privilégie la compacité urbaine à la hauteur des bâtiments. Le secteur sud par exemple, ne compte que 5 niveaux, avec une densité malgré tout élevée.
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