40 logements subventionnés – 19 logements en loyers contrôlés – maison de quartier
Economie n’est pas synonyme de banalité. Les habitants peuvent expérimenter des espaces et les vivre selon leurs envies que ce soit un escalier, une antichambre ou une loggia, l’imagination a libre cours.
Chaque appartement propose un espace ambigu, sans programme, ni diurne, ni nocturne, glissé entre les chambres. Trop petit pour en faire une chambre, trop grande pour un placard, l’espace suppose, exige même, un effort d’inventivité. Sa grande fenêtre, courant d’un mur à l’autre, nous projette au-dehors. C’est aussi un dispositif pour créer des courants d’air, une antichambre ou un sas qui relie deux chambres à coucher.
Les deux volumes vêtus de bois se fondent dans l’environnement arborés du vallon de la Vuachère. Les balcons-loggias offrent aux habitants un entre-deux qui se rapproche de la cabane d’observation. Le rideau fermé, ce cocon de bois appartient au-dedans, une fois ouvert c’est une cabane perchée dans les arbres.
L’escalier de la maison de quartier, quant à lui, peut devenir une galerie d’art ou un tunnel infernal qui semble mener vers un autre monde. Selon l’inspiration il devient module de jeux pour les enfants du quartier. L’expérience peut se prolonger dans le vaste atrium où le quinconce des volées d’escalier crée une cour intérieure animée, idéale pour les bavardages entre voisins ou les jeux sans fin.
§2 D’après un extrait de Bâtisseurs Suisses – Marc Frochaux
Avec Monod Piguet & Associés - Energies Rationnelles - Perrottet - CCTB - Interval Paysage - Photos Michel Bonvin